Les piliers de la santé (1/3) : le sommeil

Publié le 11 mars 2024 à 08:33

L’article suivant n’a pour but que de prodiguer des conseils à visée de bien-être et ne saurait se substituer aux recommandations d’un spécialiste. Au moindre doute, consultez votre médecin.

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Voici une série de trois articles sur les piliers de la santé que sont le sommeil, l’alimentation et l’activité physique.

C’est l’ordre que j'ai choisi car c’est probablement le meilleur angle d’attaque quand on parle d’équilibre et de résistance au stress. Pour s'en convaincre, on peut essayer de répondre aux questions suivantes :

Combien de temps votre corps peut-il tenir sans…

  • Faire de l'activité physique ? Longtemps. Très longtemps. Tout dépend de la qualité de votre canapé.
  • Sans manger ? Difficilement plus d’un mois (sauf pratiques spécifiques).
  • Sans dormir ? Trois jours serait une belle perf’... le record serait de 11 jour et 25 min !? (l'histoire ne dit pas ce qui s'est passé à 11 jours et 26 min).


Bien sûr quelle que soit la situation, dès que vous avez besoin d’énergie physique ou mentale (donc tout le temps), ces trois piliers sont primordiaux et il y en a souvent au moins un des trois dont on ne s’occupe pas, voire deux… voire trois !

Commençons par ce qui fait que la boucle de la journée est bouclée : le sommeil.


C’est quoi dormir ?

Avant de se demander ce qu’est ''bien dormir'', regardons ce que c’est que dormir :

D’après le dictionnaire en ligne cntrl.fr, c’est « être dans un état de sommeil ». Ah ! Et le sommeil alors ? C’est « l’état dans lequel se trouve un être vivant qui dort, mais aussi le fait et le besoin de dormir pendant un certain temps ».

Outre le fait que l’aspect être vivant est important, c’est pendant un certains temps qui va être la base de notre réflexion.

Pourquoi dormir ?

Parce que c’est bon – et surtout fondamental – pour la santé ! Si on passe en moyenne 1/3 de notre vie dans les bras de Morphée ça n’est pas pour rien. D’ailleurs en passant, qui savait que Morphée n’est pas une jolie dame à la chevelure tombant sur son corps de déesse grecque ? L’orthographe française est trompeuse, c’est un joli monsieur à la barbe tombant sur son torse de dieu grec. Les scénaristes de Matrix, eux, ne s’y sont pas trompés.
À part ça, entre papa dieu du sommeil (Hypnos) et maman déesse de la nuit (Nyx), pas étonnant qu’on associe le fiston au monde des rêves.

Tout ça pour dire que ce processus d’être endormi.e est vital à bien des égards : croissance, qualités cognitives, récupération physique, etc. Et toute une panoplie de fonctions physiologiques comme la reconstitution des stocks énergétiques, la production d’hormones, la glycémie, la gestion des toxines, les défenses immunitaires, etc, etc.

On comprend donc très bien que dans un rythme de vie intense et avec des échéances importantes à venir, le sommeil est quelque chose qui est fondamental, alors qu’il est très souvent perturbé, voire négligé.


La qualité du sommeil est une des premières choses à vérifier dans
une recherche de guérison, physique ou psychologique !

Combien d’heures dormir ?

Comme dirait Zézette épouse X : « ça dépend, ça dépasse » ! (référence intemporelle)

Les besoins en sommeil sont variables selon les individus et dépendront de l'état de forme physique, mentale, fatigue, maladie… et tout simplement de qui vous êtes.

Globalement, un adulte a besoin de dormir entre 6 et 8 heures par nuit. Je parle là du nombre d’heures dont le corps a besoin pour recharger les batteries quand il est mis dans des conditions idéales (que nous verrons plus bas). Car oui, dormir moins tout en restant en forme est possible mais ça n’est pas le cas si tu dors 4 h/nuit du lundi au vendredi et que le week-end tu dors 10-12 h parce que tu as « besoin de récupérer ».

Exercice : il est possible que vous ne sachiez pas vraiment quel est votre besoin réel en sommeil, une période de congés/vacances est idéale pour ce faire. Deux conditions :

  • Ne pas être dans un état de fatigue trop important.
  • Pouvoir se permettre, sur minimum 3 jours et idéalement 7 jours, de ne pas mettre de réveil.

Il suffit ensuite de se mettre au mieux dans les conditions idéales de sommeil (encore plus bas) et de calculer le nombre d’heures estimé à partir de l’endormissement jusqu’au réveil.

Les heures selon votre profil :

D’après les sciences védiques, auxquelles je me réfère comme base de mon travail, chaque personne a un profil physiologique et psychologique qui permet d’adapter tous les paramètres du quotidien pour aider la machine corporelle à fonctionner au mieux.

Pour rester dans les (très) grandes lignes et continuer de parler sommeil, on va pouvoir dégager 4 catégories de dormeurs, toujours selon les besoins :

Les 8 heures de sommeil

C’est le groupe de ceux qui sont naturellement ‘’aériens’’ = qui s’éparpillent dans leurs idées et actions, qui font toujours plein de choses à la fois (souvent sans les finir). Le genre de personne très curieuse et connectée aux autres. Ils vont avoir tendance à se coucher tard ou vivre la nuit, le sommeil est irrégulier, il y a beaucoup de rêves « chelous ».

C’est le profil qui a le plus besoin de dormir pour calmer cette tendance à être trop en mouvement et ne pas être ancré.

Les 7 heures de sommeil

C’est le groupe de ceux qui sont naturellement ‘’en feu’’ = très compétiteurs, il faut toujours faire quelque chose, ça bouillonne toujours avec eux. Le genre de personne qui se met plein d’objectifs et ne s’arrête pas tant que ça n’est pas fini. Ils ne vont pas aimer « perdre du temps » à dormir, ça peut souvent être la bagarre dans leurs rêves.

C’est le profil qui a le plus besoin de régularité dans les heures qu’il se fixe pour éviter de trop diminuer son sommeil « parce qu’il y a des choses à faire ».

Les 6 heures de sommeil

C’est le groupe de ceux qui sont naturellement ‘’posés’’ = très calmes, pas pressés, ça prend du temps de faire des choses mais quand c’est parti, c’est parti. Le genre de personne qui ne se prend pas trop la tête (en apparence) et qui a tendance à la paresse. Ils vont adorer dormir et faire la grasse mat’ et pourtant…

C’est le profil qui peut supporter le moins de sommeil et au contraire se bouger les fesses pour activer un profil trop ancré (dans le matelas)…

Les exceptions 

Plusieurs exceptions sont possibles pour plus ou moins dormir selon votre profil et notamment :

  • Vous êtes malade, très fatigué.e, stressé.e, dépressif.ve… le repos est nécessaire ! Toute personne en fragilité, hyperactive ou encore épuisée émotionnellement doit augmenter d’une heure son temps de sommeil de base.
  • Ces besoins sont aussi adaptables selon les tendances de l’esprit (thème à développer plus tard) et bien sûr ils évoluent avec la période de vie dans laquelle on se trouve. Du nourrisson au senior les besoins sont très différents.
  • Les personnes ayant une pratique énergétique régulière peuvent facilement avoir besoin de beaucoup moins de temps de sommeil, parfois seulement 3 à 5 heures.


Les règles majeures

Respecter ces règles est de loin le plus compliqué dans nos vies désormais ultra-connectées, mais le faire sera incroyable au niveau des bénéfices :

  • Se coucher et se lever coucher à heures régulières (oui, même le week-end…)
  • Éviter de dîner trop tard (idéal entre 18-19h) et avoir au moins 2 heures entre la fin du repas et aller au lit.
  • Déconnecter des écrans, notifications, etc., au moins 1 heure avant d’aller au lit.
  • Idéalement se coucher entre 22 h et 23 h, ou même avant (les heures de sommeil les plus réparatrices sont en gros entre 22 h et 2 h).

On pourrait en inclure d’autres mais rien que celles-ci favoriseront déjà un bon sommeil.
Et pour l’endormissement ? Si vous êtes du genre insomniaque, ou à mal dormir, les stimulants (thé, café, alcool après 16 h et les écrans après 21 h) sont ce qu’il y a de pire. Vous pouvez en revanche préférer la lecture (pas un thriller…), les exercices de respiration (cf article précédent) ou encore faire un massage de la tête et des pieds avec une huile tiède/chaude.

Le détail des règles et les ‘’remèdes’’ à appliquer seraient à présenter dans des ateliers que je souhaite mettre en place, si le sujet vous intéresse il ne faut pas hésiter à m’écrire.


Et la sieste ?

Là encore, tout dépend de qui, quand, quoi, comment. Si c’est 1h en pleine journée, c’est non. Dormir le jour n’est pas naturel mais bien sûr c’est différent si on travaille de nuit ou on se lève très tôt (genre le boulanger). Idem si vous avez fait la fiesta toute la nuit, que vous rentrez de voyage, que vous êtes malade ou vous sentez faible.

On peut s’autoriser de piquer du nez 10-20 min mais dans le cadre je privilégierais plutôt de faire des exercices apaisants plutôt que s’allonger et partir en demi-sommeil, surtout si c’est après le déjeuner.

Donc une méditation, une balade en étant coupé.e du téléphone, du pranayama (respiration) sont des exemples de pratiques que j’encourage bien plus que la sieste.

 

Si vous voulez plus de conseils au travers d’un atelier ou d’une consultation en individuel, je vous invite à me contacter pour plus de détails (et cela n’engage à rien !)

Aller, au lit maintenant !

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